Bataille d'Elchingen

Vous avez pu le voir dans l'article précédent, je suis en train de réaliser un diorama sur la bataille d'Elchingen.

Celle-ci a eu lieu le 14 octobre 1805.
Le maréchal Ney arrive devant le pont d’Elchingen, sur la rive droite du fleuve. Les traverses du pont ont été enlevées, mais beaucoup sont encore dans le Danube, contre les pilotis ou sur la rive. De plus, le général Villatte qui marche en tête avec sa bri­gade a fait amener des planches. En face, le corps autrichien du général Riesch s’écoule depuis un certain temps à travers le vil­lage d’Elchingen qui domine la vallée. Le pont n’est gardé que par 300 hommes appuyés par deux canons.
Ney dirige aussitôt la réparation du pont, l’artille­rie protège le travail. Les voltigeurs du 6e léger, entraînés par le capitaine Caille, passent sur les poutrelles, suivis des carabiniers du régiment et des grenadiers du 39e. Ces hommes d’élite ont vite dégagé le débouché du pont.
Les traverses sont posées à toute allure et le maré­chal entraîne aussitôt l’ensemble de la brigade Villatte, dispose une première batterie et lance le 6e léger vers le village et le 39e plus à droite vers la cha­pelle Saint Wolfang.
Pendant ce temps, le général Riesch, voyant ce passage en force, arrête son mouvement, regroupe ses troupes et se prépare au combat. A 9 HEURES...
Le 6ème léger s’est emparé de toute la lisière du village, mais le 39ème est moins heureux et doit se reformer à l’abri des bois. Le général de division Loison a fait traverser sa deuxième brigade (bri­gade Roguet), le 69ème est en tête devant le 76ème ; les deux régiments montent alors vers le plateau. Ils sont bientôt accompagnés par la brigade de cavalerie légère du corps, comprenant le ler régiment de chasseurs à cheval et le 3ème hus­sards : à leur tête le colonel Auguste Colbert (du lOème chasseurs) qui commande la brigade.
Le plateau est atteint, mais la droite française est menacée et Ney fait charger Colbert. Les hus­sards du 3ème sont assaillis par les cuirassiers autrichiens. Domont qui commande les hussards est blessé, son cheval est tué ; mais les chasseurs dégagent le terrain et la brigade se rallie.Ces dragons, ce sont ceux que la division Bourcier et surtout ceux de la brigade Laplanche qui arrivent les premiers.

Le premier régiment qui a passé le pont est Le 18eme dragons commandé par le colonel Lefebvre-Desnpettes Il gagne le plateau et assiste au ralliement des cavaliers légers. Devant, les Autrichiens sont for­més en carré et protégés par les cuirassiers regroupés. Le général Bourcier ordonne la charge qui est menée par le général Laplanche et le colonel Lefebvre-Desnoettes, le carré est enfoncé, un drapeau et deux canons sont pris. Le régiment, continuant sur sa lancée, culbute les cuirassiers dont 50 sont pris ou tués.
Pendant ce mouvement la brigade Roguet a réussi parfaitement ses manoeuvres et ses attaques.

Le deuxième régiment de dragons qui va se dis­tinguer est le 19ème Dragons, commandé par le colonel Caulaincourt.
Après avoir franchi le pont derrière le 18eme, il est dirigé sur la droite et découvre une colonne d’infanterie autrichienne en retraite, les dragons s’élancent et le lieutenant Pitard, s’infiltrant entre cette infanterie et le bois voisin, leur coupe la retraite, 250 hommes mettent bas les armes.
L’adjudant-commandant Faurax se distingue aussi en pointant lui-même une pièce capturée. Plus loin, le régiment aperçoit 4 escadrons de cuirassiers ennemis. Le premier escadron peut seul les atteindre et leur prend 20 chevaux.
 

C'est ce 19ème régiment de dragons que je vais représenter au moment où il arrive sur la colonne autrichienne en retraite. Le diorama montrera également Faurax enclouant un canon.

Le décor est terminé et les figurines sont commencées.
Voici tout d'abord le fameux Faurax en action, un marteau dans une main, un clou dans l'autre :
Cette figurine a été fabriquée par l'excellentissime Bald dont vous trouverez le blog ici :
http://la-petite-armee.over-blog.com/

Les chevaux ont également été peints.
En voici quelques uns.
 
 
 
Certains chevaux ont été modifiés comme celui-ci juste au dessus.
Il a été réalisant en coupant 2 chevaux par le milieu et en inversant les moitiés.


A suivre ?

A suivre !!

Commentaires

  1. Superbe article, et belle peinture sur les chevaux...je reviendrai pour voir la suite mais en attendant je regarde le post précédent qui m'a l'air très intéressant lui aussi...bravo en tout cas!

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